Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/04/2008

Nightmare on the only highway

Il faisait nuit, mais la route était éclairée. Martin et John roulaient déjà depuis pas mal de kilomètres. 2008 pour être précis. Tout à coup, Martin, assis sur le siège du passager, fit remarquer quelque chose à John :

- « C’est pas un mur, là -bas, au milieu de la route ? »

- « Peut-être, c’est difficile à dire d’ici… répondit John.

- « Ah oui, c’est bien un mur ! » ajouta t-il, après avoir examiné la situation de plus près (façon de parler).

- « On ferait peut-être bien de freiner, non ? » se permit d’ajouter Martin

- « Bah, évidemment ! »

- « Alors qu’est-ce que t’attends ? »

- « Quoi tout de suite ? »

- « Bah oui, non ? »

Ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques secondes qui semblèrent durer des années, interrogatifs… Un peu trop longtemps à mon avis. Leur voiture s’écrasa violemment contre le mur.

Aucun des deux ne survécut.

Vous ne trouvez pas qu’il est est un peu bête de s’écraser contre un mur que l’on a vu venir de loin? C’est pourtant ce que nous faisons en ne faisant rien contre le réchauffement climatique.

Vous ne trouvez pas que la situation ressemble à ces cauchemars où l’on comprend tout, mais où l’on ne peut agir.

Nos pieds en coton sont englués.

16/02/2008

The rainbow fin

J’entends souvent dire autour de moi que l’environnement est un souci de riche, la mer encore plus, et les requins, qui sont ma passion, je ne vous en parle même pas. Il faudrait, semble t-il, au moins être concerné par le paquet fiscal de Sarkozy pour avoir le droit de s’en soucier. Préoccupation de privilégié.

Le monde serait ainsi divisé en deux : d’un côté Zola, de l’autre le règne naturel. D’un côté le progrès, de l’autre ceux qui ne lisent pas. C’est à cela que l’on réduit hélas bien souvent le débat actuel. Les écolos seraient des débiles à la pensée parcellaire. Personnellement, je n’adhère pas à cette conception primaire. Certes il y a bien deux sortes de personnes, mais elles ne se répartissent pas de cette manière-là. En fait, il y a ceux qui divisent le monde en deux et ceux qui ne le font pas. Ceux qui pensent que l’Homme et la Nature se distinguent et ceux qui ne le pensent pas.

Or le souci écologique et le souci humain ne font pas deux, ils ne font qu’un. L’homme n’est qu’un sous-produit de la Nature. La croissance est une idéologie qui nous menace nous, osbcure sous-partie de la biosphère.

Une chose m’inquiète cependant. Très, très sérieusement d'ailleurs. Il s’agit de notre temps de réaction à nous tous. Nous nous comportons comme si nous avions le temps.

Alors que c’est tout de suite qu’il faut s’y mettre.

La menace qui se dresse face à nous n’est d'ailleurs peut être que le prétexte qu’il nous manquait pour réinventer une société si loin d’être parfaite. Qu'attendons-nous?

It’s an exciting time to be alive !


PS: désolé pour ce post lyrique, mais pas très requinesque